Des cas de tuberculose, principalement extra-pulmonaire, ont été rapportés chez des patients traités par pralsetinib. Avant de débuter le traitement, les patients doivent être examinés pour rechercher la présence d’une tuberculose active ou inactive (« latente »), selon les recommandations locales. Chez les patients présentant une tuberculose active ou latente, un traitement antimycobactérien standard doit être initié avant le début du traitement par Gavreto®.
Dans l’Union européenne, Gavreto® est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé présentant une fusion positive de RET (REarranged during Transfection) non précédemment traités par un inhibiteur de RET.
Une analyse des données de sécurité collectées au niveau mondial a identifié un total de 9 cas de tuberculose chez des patients traités par pralsetinib, dont la majorité (7 sur 9) est survenue dans des régions où la tuberculose est endémique. Ces cas de tuberculose sont survenus chez des patients avec ou sans antécédents connus de tuberculose. Dans la plupart des cas, une tuberculose extra-pulmonaire a été rapportée telle qu’une tuberculose ganglionnaire, une tuberculose péritonéale ou une tuberculose rénale.
Parmi les patients traités dans l’essai ARROW (N = 528), des cas de tuberculose, quelle que soit sa sévérité, ont été rapportés chez 4 patients (0,8 %), dont un cas de grade 3-4 chez un patient (0,2 %).
Cela correspond à une catégorie de fréquence « peu fréquent » pour la tuberculose (≥ 1/1 000 à <1/100).
Avant de débuter le traitement, les patients doivent être examinés pour rechercher la présence d’une tuberculose active ou inactive (« latente »), selon les recommandations locales en vigueur. Chez les patients présentant une tuberculose active ou latente, un traitement antimycobactérien standard doit être initié avant le début du traitement par Gavreto®.
L’administration concomitante de pralsetinib avec des inducteurs puissants du CYP3A4 tels que la rifabutine, la rifampicine, peut diminuer les concentrations plasmatiques du pralsetinib, ce qui peut réduire l’efficacité du pralsetinib.
L’administration concomitante de pralsetinib avec des inducteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée. Si une administration concomitante ne peut être évitée, la dose de pralsetinib doit être augmentée Le Résumé des caractéristiques du produit (RCP) et la notice de Gavreto® seront mis à jour pour rajouter le risque de tuberculose ainsi que les recommandations de dépistage et de traitement.